De nombreuses personnes désirent avoir au moins un lopin de terre pour diversifier leurs sources de revenus ou pour vivre en harmonie avec leur environnement. Certaines font le choix d’acquérir un hectare de terrain pour réaliser des investissements lucratifs.
En l’absence d’idées ou pour des raisons économiques, des propriétaires terriens se trouvent parfois dans l’obligation de vendre leur terrain. C’est une grave erreur lorsqu’on sait que la crise de l’immobilier sévit dans le monde entier.
Avec 1 hectare de terrain par exemple, ce ne sont pas les projets qui manquent, mais beaucoup l’ignorent. En effet, il existe des solutions pour valoriser ou pour rentabiliser son terrain afin de gagner de l’argent tout en gardant son bien.
Cultiver ou exploiter le terrain de manière agricole
Selon le plan local d’urbanisme, un terrain agricole est par définition une terre non constructible. Par conséquent, il est impossible de bâtir sur ce type de terrain. La solution la plus évidente dans ce cas est de se lancer dans l’agriculture.
Cependant, en fonction des éléments qui caractérisent le terrain, les activités agricoles peuvent varier. D’un territoire à un autre et selon la nature du sol, les cultures seront différentes.
Ainsi, d’autres terres sont propices à la culture du blé, tandis que d’autres sont favorables à la culture des fruits ou de la vigne. Toutefois, il est recommandé d’éviter une surexploitation de cultures sur son terrain.
D’ailleurs, il est possible d’opter pour la polyculture, mais sous certaines conditions. En effet, il est difficile de s’occuper d’un terrain doté de différentes plantations. Pour ce faire, de nombreux paramètres sont à prendre en compte :
- Les conditions climatiques,
- La présence d’eau,
- L’absence d’eau,
- La pluviométrie,
- L’ensoleillement.
Tous ces éléments permettent d’avoir des cultures viables et d’obtenir un rendement optimal sur le terrain.
En plus de l’agriculture, il existe d’autres alternatives comme l’exploitation laitière ou l’élevage des :
- Caprins,
- Bovins,
- Ovins,
Pour être rentable, cette activité d’exploitation nécessite néanmoins un bon pâturage.
Panneaux photovoltaïques et production agricole (agrivoltaïsme)
Aujourd’hui, il est possible de coupler la production agricole et la création de panneaux photovoltaïques. Cette tendance s’appelle l’agrivoltaïsme. La symbiose de ces deux activités possède un avantage considérable : l’augmentation de plus-values et la réponse aux enjeux modernes et écologiques.
Avec cette solution, les fermes pourront devenir des exploitations photovoltaïques ou solaires. Pour ce type de projet, il est possible de collaborer avec des partenaires spécialisés dans la production d’énergie verte.
Avec une exploitation agricole ensoleillée et proche des réseaux électriques, le partenaire pourra construire des centrales pour la production d’une énergie verte. Pour sécuriser ce rendement, le promoteur doit conclure un bail avec le propriétaire de l’exploitation agricole, pouvant aller jusqu’à 30 ans.
Grâce à ce partenariat, le propriétaire du terrain pourra tirer de nombreux avantages de sa propriété :
- La perception d’un revenu sous forme de loyer,
- L’amélioration de la culture du terrain,
- L’utilisation d’une énergie verte,
- L’amélioration du rendement du terrain.
Après la signature d’un bail avec le propriétaire du terrain, le partenaire se chargera de toutes les démarches administratives nécessaires à la viabilisation du projet.
Construire (rendre le terrain constructible au préalable)
En sus de l’agriculture, il est possible de rendre son terrain constructible. C’est seulement le cas lorsque le plan local d’urbanisme le permet. Dans ce cas précis, le déclassement du bien peut être exigé pour transformer l’exploitation. C’est la principale condition qui permet d’obtenir un permis de construire.
À titre de rappel, il est plus facile pour un exploitant d’obtenir l’autorisation de la mairie lorsque la superficie du terrain est trop petite pour permettre la création d’une exploitation agricole.
C’est également le cas si le terrain est proche d’un raccordement électrique ou d’une zone aquatique. Dans ce cas, c’est la commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers qui rendra la décision finale.
Obtenir cette autorisation permet au terrain d’être compatible à la construction. Cela donne également l’ouverture sur d’autres perspectives telles que la revente ou la location.
Faire de la location (stockage pour entreprise, etc)
Les personnes qui ne possèdent pas les aptitudes naturelles pour l’agriculture ou l’élevage peuvent opter pour la mise en location de leur terrain. Dans ce cas, le bail qui sera conclu entre le propriétaire du terrain et l’exploitant agricole prendra la forme d’un contrat de location qui peut durer au minimum 9 ans.
Lorsque vous louez à un particulier, les clauses du contrat peuvent être personnalisables à une personne morale ou à un professionnel. Les mentions obligatoires, comme la durée du contrat et la durée de résiliation, seront nécessaires dans la convention écrite.
Par ailleurs, il faut savoir que le bail agricole varie en fonction des caractéristiques et de la superficie du terrain. En échange d’un loyer, le propriétaire terrien s’engage à laisser l’exploitant occuper sa terre. Cependant, ce dernier a le devoir de le gérer en bon père de famille.
Revendre le terrain plus cher
Acheter un terrain pour le revendre est une opération de plus en plus prisée par les investisseurs, car la valeur de ce type d’exploitation a doublé en 30 ans. En plus de l’investissement, certaines personnes ont recours à cette solution pour diversifier leur patrimoine.
Le prix d’un terrain en vente dépend également de :
- L’emplacement,
- La qualité ou la nature du sol,
- La disponibilité de l’exploitation.
Avec la conjoncture, acheter un terrain devient de plus en plus difficile pour les particuliers et pour les personnes morales. Pour cause, les autorités mettent en place des restrictions pour limiter l’urbanisation de certains territoires.
Toutefois, pour acheter une parcelle, il faut l’autorisation de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural. Même en cas d’achat, la SAFER pourra toujours avoir un droit de préemption sur le terrain en cas de revente, ce qui risque de réduire la plus-value.
Néanmoins, il existe quelques astuces pour augmenter la valeur vénale d’une parcelle. Vous pouvez vendre un terrain qui a déjà été exploité ou demander le dézonage avant la vente de la parcelle.
En résumé, il existe de nombreuses options qui permettent de rentabiliser ou de mettre en valeur son terrain d’1 hectare. Ces différentes formules permettent au propriétaire terrien d’obtenir des revenus considérables grâce à sa parcelle.